L'article
La Marchoise Jacinthe Mazzocchetti est professeur d’anthropologie à l’université catholique de Louvain (UCL). Après quelques ouvrages d’anthropologie et un premier recueil de nouvelles La vie par effraction, paru aux éditions Quadrature, elle signe ici son 1er roman.
«J’écrivais déjà modestement avant mes études d’anthropologie. Adolescente, j’écrivais de la poésie. Je participais à quelques concours d’écriture. Arrivée à l’université, j’ai été prise par mes études et j’ai délaissé l’écriture littéraire. Lors de la deuxième année de rédaction de ma thèse, je commençais à étouffer de tous les écrits académiques. J’avais besoin de plus de liberté, de sensibilité. À ce titre, je m’étais autorisé quelques libertés dans ma thèse de doctorant en insérant de petites poésies à chaque introduction de chapitres»
En 2005, elle rejoint la Table d’écriture marchoise, composée de nombreux talents dont certains sont publiés. «Un groupe dans lequel on se soutient mutuellement, on se donne des conseils. En 2014, j’avais déjà écrit beaucoup. Certains membres m’ont alors encouragée à tenter la publication. Ce fut mon premier recueil de nouvelles. Une très belle expérience, de riches rencontres. Et puis ce roman…»
Le virus de l’écriture ne quitte pas Jacinthe Mazzocchetti qui se penche déjà sur un deuxième roman, plus personnel celui-là: «Il s’agira d’un projet un peu particulier et résolument différent. Un roman épistolaire, basé sur une série de correspondances sur le thème de la vie, de la mort, du deuil.»