Projet photo/graphique littéral et littéraire, Bruxelles à contrejour propose une visite qui n’a rien de touristique au cœur d’une capitale de cœur. Chaque nouvelle, bien réelle, nourrie par le cliché photographique, évoque au détour d’une allusion fugace l’intervention de quelque fée, lutin, farfadet, ange, démon : des êtres surnaturels qui n’existent pas mais auxquels on croit, parfois, au détour d’un instantané au cœur de la cité. Les images et les mots explorent ces formes toutes singulières d’errances qui tracent leurs sillons dans la foule capitale.
- ISBN 978-2-930538-70-9 (format broché)
- ISBN 9782930538716 (format ePUB)
- 120 pages
- Livre broché - 18€
- ebook - 9.99€
Extrait
Préambule
Un mot posé sur nos idées comme une libellule.
Bruxelles à contrejour, ce sont des images, des impressions offertes, puisées, pêchées parfois, au hasard des rencontres dans les rues de Bruxelles. Un projet photo/graphique littéral et littéraire, une visite qui n’a rien de touristique au cœur d’une capitale de cœur. Des lieux, des moments saisis, et des histoires qu’on invente, comme on fait quand on s’ennuie, à la terrasse d’un café. Ou quand on croise d’autres êtres et qu’on se dit, « et si… »
Faire divaguer l’imaginaire. Taquiner l’intrigue. Se dire qu’il, ou elle, peut-être…
Des lieux, des moments, des émotions et cette idée qu’il doit bien y avoir quelque part des fées, comme des souvenirs du passé, des portes secrètes vers la poésie, des touches d’espoir, d’humanité. Des rêves qui vaguement papillonnent au creux du mono-tone. En noir et blanc.
Elles sont nombreuses, diverses, aux pouvoirs multiples, bienveillantes ou maléfiques, elles côtoient les lutins, les farfadets, les anges, les démons, les êtres surnaturels qui n’existent pas, non, mais auxquels on croit, parfois, au détour d’un instant(ané).
Et même s’il semble qu’elles ont bien vieilli les fées, qu’elles se cachent et se dévoilent dans leur logique aléatoire.
Toute programmée.
Elles existent et se dévoilent, filigranées,
À qui sait les voir.
Dans la presse
« Bruxelles à contrejour »
le 24 avril 2017 - Dominique Baillon-Lalande