L'article
En dix-neuf nouvelles, Isabelle Baldacchino tire le portrait d’une humanité occidentale malade. La cause de ce déséquilibre généralisé ? La carence affective : « Ça laisse toujours bancal, le manque d’amour, c’est con à dire mais c’est bien vrai. Tu te retrouves avec des clous sous les pieds et y a que toi qui le sais. Ça te fait mal de marcher, surtout quand tu vois que la route est longue mais t’avances. Tu te plains jamais. » Ces hommes et ces femmes sont sondés dans leur intimité la plus nue, trifouillés par une plume-scalpel trempée dans une encre acide. Baldacchino ne craint pas la férocité et carpaccionne en fines tranches les existences d’individus ne possédant ni la dégaine ni l’étoffe de héros… lire plus